24/09/2024 | Actualité
Du 18 juin au 28 septembre 2024, 16 travaux issus de la Grande Commande Photojournalisme de la BnF et du Ministère de la Culture sont présentés à l’Hôtel Fontfreyde de Clermont-Ferrand.
J’y présente « Sciences en société », projet réalisé sur les sciences citoyennes en France.
18/03/2024 | Actualité
Nous y voilà enfin!
Mon projet « Sciences en société », lauréat de la Grande Commande aux photojournalistes, sera exposé du 19 mars au 23 juin 2024 à la BNF, aux côtés de 199 autres regards sur la France d’aujourd’hui.
En Bretagne, en Normandie ou à Paris, j’ai documenté diverses initiatives citoyennes de participation à des programmes de recherche scientifique. Du comptage des oiseaux de jardin à la découverte de sites archéologiques sous-marins, en passant par la chasse aux météorites, les collaborations sont nombreuses et parfois méconnues.
L’occasion de très belles rencontres, humaines et non-humaines !
Plus d’infos sur l’exposition ici
18/03/2024 | Actualité
Reportage dans la revue Zadig n°21.
Avec Manon Boquen, nous avons sillonné les routes du Finistère à la découverte des pratiques agricoles alternatives qui s’y multiplient. Retour aux cultures anciennes comme le lin ou le chanvre, réhabilitation du bocage et de l’agroforesterie, préservation des semences locales, élevages à taille humaine de races bovines et ovines plus rustiques et résistantes, nourries aux prés bretons…Des démarches sensées, intelligentes et collaboratives comme on voudrait en voir plus!
01/02/2023 | Actualité
Mon projet « sciences en société », lauréat de la Grande Commande de la Bibliothèque nationale de France est publié dans la revue trimestrielle Zadig, dans un portfolio de 10 pages.
ERRATUM: une grosse erreur s’est glissée dans mes légendes et dans le texte : les découvertes de Saïg ne datent pas du Néolithique mais de l’époque gauloise, soit de l’Age de Fer!
10 tirages du projet entrent également dans les collections de la BnF, plus de détails ici!
Ils scrutent les animaux de leur jardin à la jumelle ou à la loupe, arpentent les champs à la recherche de météorites,
ou font grandir des blobs dans leur cuisine.
Ces amateurs « éclairés » ont tous décidé de rejoindre l’un des nombreux programmes de sciences participatives
proposés par des institutions telles que le CNRS ou le Muséum d’Histoire Naturelle, et sont même parfois
impliqués de façon si active qu’ils deviennent des référents incontournables pour les scientifiques.
La collaboration citoyenne à la recherche scientifique existe depuis plusieurs siècles dans les domaines de
l’astronomie, et des sciences naturelles, dans la lignée d’une tradition naturaliste, qui impliquait déjà la contribution
de bénévoles pour la réalisation d’inventaires, et pour la collecte de données de terrain.
Mais après la naissance des spécialisations universitaires, l’écart entre scientifiques et non-scientifiques se creuse,
jusqu’à ces dernières années, qui ont vu naître un nouvel élan, lié en partie au développement des moyens
technologiques de partage et de communication.
De plus, lors du confinement de mars 2020 et face à la crise, est né un besoin grandissant de repenser nos liens à la nature, de retrouver du sens à nos actions, et d’agir face aux enjeux environnementaux. La participation à ces programmes a alors explosé.
Même si les sciences participatives génèrent toujours beaucoup de débat au sein de la communauté scientifique,
notamment sur la question de la fiabilité des données récoltées, cet élan semble indiquer un changement des
mentalités, et une redéfinition de la place de la science dans la société.
03/05/2022 | Actualité
Mon projet Homo Aquaticus est visible à la Galerie L’Imagerie à Lannion (22), jusqu’au 11 juin. Fruit de 2 résidences menées sur le territoire breton, « une ancre jetée sur la mer » rassemble le travail de Marine Lanier et le mien autour de la thématique des liens de l’homme à la mer.
J’y présente des portraits de plongeurs, nageurs et autres personnages amphibies saisis à leur sortie de l’eau, ainsi qu’une installation, Origine(s), composée de 24 tirages immergés dans des bacs d’eau de mer. Ces images, des détails de corps, humains et non-humains, hybrides, ambigus, forment un récit sensible de nos origines d’animal marin, à la croisée de la science et de la mythologie.