Publication in Zadig n°16

01/02/2023 |

English content soon…

 

Mon projet “sciences en société”, lauréat de la Grande Commande de la Bibliothèque nationale de France est publié dans la revue trimestrielle Zadig, dans un portfolio de 10 pages.

 

ERRATUM: une grosse erreur s’est glissée dans mes légendes et dans le texte : les découvertes de Saïg ne datent pas du Néolithique mais de l’époque gauloise, soit de l’Age de Fer!

 

10 tirages du projet entrent également dans les collections de la BnF, plus de détails ici!

 

Ils scrutent les animaux de leur jardin à la jumelle ou à la loupe, arpentent les champs à la recherche de météorites,
ou font grandir des blobs dans leur cuisine.
Ces amateurs « éclairés » ont tous décidé de rejoindre l’un des nombreux programmes de sciences participatives
proposés par des institutions telles que le CNRS ou le Muséum d’Histoire Naturelle, et sont même parfois
impliqués de façon si active qu’ils deviennent des référents incontournables pour les scientifiques.
La collaboration citoyenne à la recherche scientifique existe depuis plusieurs siècles dans les domaines de
l’astronomie, et des sciences naturelles, dans la lignée d’une tradition naturaliste, qui impliquait déjà la contribution
de bénévoles pour la réalisation d’inventaires, et pour la collecte de données de terrain.
Mais après la naissance des spécialisations universitaires, l’écart entre scientifiques et non-scientifiques se creuse,
jusqu’à ces dernières années, qui ont vu naître un nouvel élan, lié en partie au développement des moyens
technologiques de partage et de communication.
De plus, lors du confinement de mars 2020 et face à la crise, est né un besoin grandissant de repenser nos liens à la nature, de retrouver du sens à nos actions, et d’agir face aux enjeux environnementaux. La participation à ces programmes a alors explosé.
Même si les sciences participatives génèrent toujours beaucoup de débat au sein de la communauté scientifique,
notamment sur la question de la fiabilité des données récoltées, cet élan semble indiquer un changement des
mentalités, et une redéfinition de la place de la science dans la société.